Détenir une part de SCPI c’est bien, à condition d’en comprendre l’essence et de connaitre les délais afférents à cette « propriété ». Et dans le monde du SCPI, ils sont nombreux et ne possèdent pas toutes les mêmes significations. Focus sur le sujet.
Délais de jouissance et délai de cession
Le délai de jouissance est surement le premier « délai » que vous devez connaitre. C’est tout simplement le délai qui existe entre la date de l’acquisition des parts dans une SCPI et la date à laquelle vous allez pouvoir récolter les bénéfices. Des bénéfices qui se présenteront à vous sous la forme de dividendes, comme l’indique le site SCPI. Généralement, ce délai de jouissance s’exprime en mois, comme indiquer sur le site SCPI. Mais les conditions varient d’une SCPI à une autre. Au moment d’acheter des parts de SCPI, c’est donc une variable à ne pas négliger dans ses choix. Des écarts de 4 mois parfois moins sont observés entre différents fonds.
Le délai de cession quant à lui, c’est le temps nécessaire pour vendre ou céder des parts. Soit il le vend sur le second marché des SCPI, soit c’est la société de gestion du SCPI qui s’en chargera pour lui. C’est en fonction des informations que le gérant que se définit les délais de cession. Parfois, il est tout à fait possible que la société de gérance dispose de fonds propres justement dans l’optique de racheter immédiatement les parts d’associés.
Savoir choisir son SCPI
En fonction des délais de jouissance et des délais de cession, vous avez une bonne base pour choisir correctement la SCPI dans laquelle vous souhaitez investir. Un comparateur de SCPI vous aidera également dans vos choix. La situation des fonds diffère grandement entre eux. Ce qui fait que le délai de cession se définira également en fonction des secteurs dans lesquels interviennent les fonds.
Où se trouve alors la difficulté ? Tout simplement dans le fait qu’une SCPI ne peut prévoir avec exactitude les conditions de sortie. Ainsi avant de signer pour tel ou tel SCPI, il est important de connaitre la situation des fonds, et les réalités du second marché.